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9 juin 2005

En attendant la suite - 1

Toutes les mêmes !

En attendant que les affaires reprennent (j’ai une tendinite de l’ongle du majeur droit, c’est très douloureux), je vais vous occuper l’esprit jusqu’au retour du prochain épisode de l’Homme Parfait (problèmes de PC + flemme qui brille dans le noir comme un phare sur l’océan + problème avec l’adaptation en turc et surtout les honoraires de la traductrice qui exagère décidément toujours sur tout).

Profitons-en pour faire un peu plus ample connaissance avec un jeune homme pas comme les autres, j’ai nommé Clément Friand. Clément est à la gent masculine ce que Martine est aux Mangas, c’est à dire un concentré de mièvrerie saupoudré d’une once de connerie. Bon attention, on va encore dire que je suis méchante. Halte-là ! Qui plus est, je ne lui ai parlé personnellement que 2 fois, à ce pauvre garçon. OULALA, QUE C’EST MAL ! Juger par contumace quelqu’un dont on ne sait rien ! Je mérite le bûcher, certes. Mais mon karma sera un peu moins entaché du fait que je soutienne depuis plusieurs mois la victime des attaques de bonté crasse que fait subir ce Monsieur Clément à ma compagne de toujours, j’ai nommée, Assia. La pauvre princesse doit, outre le fait d’être le coach personnel du jeune homme, recueillir avec la compassion du confesseur les digressions du lamantin dépressif. Et croyez moi, depuis le temps que ça dure, elle en a entendues, des conneries, la Assia.

Au début, elle gardait la tête penchée et l’œil humide, comme un jésuite bienveillant à chaque fois que le sus-dit casse-couille la réveillait en pleine nuit pour lui raconter ses déboires amoureux. Mais à mesure que les mois passaient, Clément Friand devenait de plus en plus collant, engluant sa pauvre psychothérapeute dans une bulle de chewing-gum rose aux fraises avec des granulés de déprime dedans. En gros, il tombait amoureux de la belle, et comme dans tous les contes de fée modernes, la dulcinée n’a cure de la lavette énamourée. Pire, il commence vraiment à les lui hacher menu-menu, le Freehand en question, comme nous l’appelons désormais. Si bien qu’aujourd’hui, ma chère Assia a développé une technique de cassage qui lui est toute propre. Je dirais même une technique à breveter urgemment.

1.      Faire la morte (on sait jamais, des fois ça marche…enfin ça a déjà marché une fois)

2.      Si il parle, le laisser blablater au max tout seul (technique du « Pars devant, j’te rejoins après »)

3.      Forcément, à un certain moment, il faut répondre, genre les questions directes, mais se limiter à des réponses monosyllabiques genre « mmm » ou « oué » ou « nn »

4.      Le laisser aller au bout de son délire dépressif tout seul, sans commenter, ou alors en compatissant un tout petit peu mais pas trop sinon ça ne fait que l’encourager et là on serait parti pour des heures

5.      Quand vraiment, la situation devient intenable, le délire trop monstrueux,  la mièvrerie ingérable, lui rentrer dedans avec une bonne vanne qui le fait redescendre illico les pieds sur terre.

6.      Profiter de l’étourdissement passager qui s’ensuit pour lui assener le coup de grâce (technique au choix, mais lui couper les oreilles et la queue, c’est quand même très rigolo)

Heureusement, un bon exemple vaut mieux qu’un long cours magistral…venons-en aux travaux pratiques… (Attention aux âmes sensibles)

Assia dit :

Clément dit :

Comment vas-tu ?

Assia dit :

Pfff... ça faisait longtemps

Nono Passaran dit :

Roooooooooo, c'est ce que je me disais...

Assia dit :

Youhou ! En fait, il est méga-occupé, le mec, il bosse de juin à juillet dans un resto et apparemment je sais pas trop quoi mais en juillet, en plus il bossera la journée !!!!

Assia dit :

Ca signifie ....queeeee....

Assia dit :

Ca me fera des vacances !!!

Assia dit :

Assia dit :

Hé bien ça te fera beaucoup d'argent à dépenser en été !!!

Clément dit :

Je ne sais pas, je bosse dans un resto tous les soirs de juin à septembre

Clément dit :

Plus en journée, tout le mois de juillet autre part

Assia dit :

OUAH! bin alors tu dépenseras cette montagne d'or à la rentrée, c'est génial !

Clément dit :

Ouais... je sais pas, j'aime pas me faire de l'argent.... je sais jamais comment le dépenser, je me dis que c'est à ça que servent les filles...

Assia dit :

Euh... non ....Ca c'est des putes !

Vous avez vu ??? Magistral hein ??? Mais attendez, c’est pas fini, ya encore l’étape 6…la meilleure… Après dix minutes de silence, la bête tente de se relever, encore groggy… Mais Assia l’attend pour la mise à mort…gniargniarkgiark

Assia dit :

Clément dit :

on a dû mal se comprendre... je ne parlais pas de donner de l'argent aux filles, mais qu'en général quand on sort avec un fille, elle se charge très bien des dépenses (qui sont souvent superflues)

Assia dit :

Regarde-moi cette réponse de trou de pet

Nono Passaran dit :

ahahahhhaha

Assia dit :

Assia dit :

Pourquoi tu veux qu’on ai du mal à se comprendre ? Les gonzesses sont toutes de sales dépensières ou des putes, c’est bien connu… Enfin c’est du second degré, ce que je raconte là, hein, Clém! Mais bon, le second degré,  c’est pas un art que le commun des mortel peut maîtriser…. J’rigole évidemment.

Assia dit :

Clément dit :

ok

Nono Passaran dit :

T’es trop gentille Ass’…. J’aurais pas mis le «J’rigole évidemment » !

Assia dit :

Tu sais, à peine sorti des jupons de sa mère comme il est, il est capable de faire de l’incontinence cette nuit en repensant à ce que je lui ai dit.

MAGISTRAL ! Tout bonnement grandiose !

Devant une telle maîtrise technique, je ne puis que m’incliner avec la plus profonde des déférences. Je laisse donc au Professeur Assia l’occasion, à nous, les filles, de nous apprendre la périlleuse méthode qu’elle a mise au point pour se débarrasser des taches récalcitrantes. Vouons-lui un culte infini. Que cette humble tribune soit sienne jusqu’au moment où j’aurais retrouvé toutes mes facultés picturales.

J’partirais bien en cure à Luchon, moi, avec toutes ces émotions…

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